Estelle - Afroféministe

Femmes Noires, nous devons prendre la parole.

Le 23 février 2015, j’assistais à la conférence-débat Ouvrir la Voix organisée par Amandine GAY et son équipe de choc. Elle m’avait fait la gentillesse de me proposer une place à la table des associations et collectifs afin que je puisse présenter Parlons des Femmes Noires.

Ouvrir la voix, extrait du film de la conférence.
Ouvrir la voix, extrait du film de la conférence.

L’une des visiteuses (je suis désolée mais j’ai oublié qui !) me demandait de quand datait mon projet. Je me suis retrouvée bien embêtée à ne pas savoir répondre. J’ai vaguement répondu 2013.

Aujourd’hui, je suis au calme chez moi et peux donc vérifier. Le premier article de blog (sur l’ancienne plateforme) date du 27 janvier 2014 soit un peu plus d’un an.

J’ai depuis observé de nombreux initiatives et partages de la part de femmes noires francophones, souvent jeunes et maîtrisant parfaitement les réseaux sociaux. Des partages riches, très divers autour des expériences personnelles qu’elles ont vécues ou d’informations qu’elles ont apprises aux travers de leurs lectures ou rencontres.

Ces afroféministes (ou afro-fem) francophones sont en train de créer un véritable engouement autour des problématiques de race, de classe sociale et de genre au cœur desquelles se situent les femmes noires.

Le point d’orgue de mon observation fut la conférence Ouvrir la Voix dont je vous parlais en préambule. Organisée dans le cadre de la semaine anti-coloniale et anti-raciste, elle a permis à Amandine Gay de sensibiliser un public majoritairement noir, féminin et jeune autour de son documentaire du même nom consacré à la parole des afro-descendantes francophones.

Durant la conférence, j’ai pris de nombreuses notes (enfin ça c’était juste avant de perdre mon stylo sous une latte de parquet) afin de vous en restituer un compte-rendu mais le film a été mis à disposition sur Internet aussi le mieux que j’ai à faire est de vous proposer d’en prendre connaissance afin que vous puissiez individuellement vous imprégner de cette soirée (autant que possible car l’ambiance de la salle est difficilement restituable).

Cette soirée a également été l’occasion de découvrir ou de rencontrer d’autres associations ou collectifs qui font un travail formidable. Les femmes de :

J’ai également (enfin) pu rencontre des femmes avec lesquelles j’échange depuis parfois de nombreuses années (merci Twitter) comme Many, Dictat Indignés (qui faisait partie de l’équipe d’animation du débat et avait écrit des articles sur l’ancienne plateforme Parlons des Femmes Noires), Parachuuut, Damourparamour (j’attends ton article !), Crabe Touloulou ainsi qu’une coquinette qui m’a dit que j’avais un nez mignon et une autre coquinette sur ma gauche dont je ne dirai pas plus.

J’ai aperçu au loin une Amandine très demandée et n’ai pas eu l’occasion d’échanger avec Mrsxroots. Ce n’est que partie remise j’en suis sure.

Cette soirée était une superbe émulation et je ne peux que féliciter Amandine et son équipe pour avoir su mobiliser autant de personnes un lundi soir (j’ai vu passer des tweets parlant de 150 personnes).

Voici donc le film de la conférence-débat ainsi que le storify (synthèse des tweets) crée par Jonas Lubec.


Je souhaite désormais revenir au titre de cet article ainsi qu’à Parlons des Femmes Noires.

J’ai crée cet espace afin de parler des sujets qui touchent les femmes noires et porter leur parole. Je fais chaque matins une revue de presse des articles touchant à la vie des femmes noires dans le monde et diffuse les informations sur la page Facebook sur laquelle vous êtes désormais plus de 3000 à me suivre (merci à vous !).
Il m’arrive également d’écrire sur ce blog des articles sur des sujets qui me touchent directement ou indirectement.Ma volonté n’est pas de parler à la place des femmes noires, tout d’abord parce que je ne suis pas toutes les femmes noires mais également car même si ma vie n’est pas exempte de difficultés (loin de là, un jour je vous parlerai de la dépression), elle n’est en rien comparable à ce que vivent la majorité des femmes noires dans le monde ou même en France.

Beaucoup d’entre nous craignent de s’exprimer librement par crainte de ne pas être écoutées ou d’être rabaissées comme c’est souvent le cas pour les femmes et pour les femmes noires en particulier (vive le paternalisme). Certaines pensent même que ce qu’elles ont à dire n’est pas intéressant… pourtant ça l’est.

Ça l’est parce qu’il s’agit de vous, de votre histoire, de votre expérience, de vos réflexions et que même si certains sujets peuvent vous paraître anodins ils peuvent en aider certaines à se sentir moins seules et d’autres à apprendre à connaitre ce qui ne les touche pourtant pas directement.Concrètement, il y a de nombreux sujets dans lesquels je ne me reconnais pas. Je pense même qu’il s’agit même de la majorité des sujets. Pourtant ils m’intéressent !
Je parlais plus haut de la revue de presse que j’effectue chaque matin, elle comprend également une revue de blogs/vlogs qui traitent de sujets divers et variés (beauté, cuisine, humeurs, musique, santé…).
Ce matin encore je me suis surprise à consulter la chaîne d’une youtubeuse chrétienne. Il s’agit typiquement d’un sujet qui en lui même ne m’intéresse pas cependant j’étais fascinée non pas par le fond de ses propos car je ne suis pas croyante mais par la simplicité, le naturel et l’intelligence avec laquelle elle traitait ses vidéos.Nous avons à notre disposition de nombreux outils et Internet en est un formidable pour créer du lien et permettre à chacune de s’exprimer. Utilisons-le ! Créez vos blogs, vos vlogs, pages Facebook, comptes Twitter et autres Pinterest.

Vous êtes bien entendu intéressantes de par ce que vous avez à dire mais aussi plus simplement par ce que vous êtes.

Si vous n’osez pas ouvrir de blog ou souhaitez vous entraîner avant de le faire, cet espace est à votre disposition. Envoyez-moi vos textes, je les publierai sous votre nom (ou anonymement si vous le souhaitez). Ou mieux encore si vous créez vos propres espaces faites le moi savoir car ça m’intéresse et je relaierai vos publications.Je cite une phrase que j’ai entendue et ré-entendue  » il y a le savoir-faire et le faire-savoir « . Faites savoir ce que vous êtes et ce que vous faites.

Par ailleurs, je débute prochainement une série de portraits de femmes noires afin de parler de leurs vécus, de leurs difficultés ou réussites. Si vous souhaitez y participer n’hésitez pas à me contacter afin que nous puissions réaliser cela ensemble. Je recherche des femmes noires de toutes origines et habitant partout dans le monde (pays d’Afrique, de la Caraïbe, d’Amérique du Sud ou du Nord, d’Asie, d’Europe, de l’Océanie).

D’une part parce que cela me ferait plaisir mais également car nous souffrons en France d’un réel problème de représentations même si cela a tendance à s’améliorer.
Nous devons occuper les espaces et permettre aux jeunes femmes et jeunes filles de trouver des figures qui leur ressemblent. Cela passe tout d’abord par la famille, qui est ô combien importante, mais nous devons pouvoir également les trouver dans la sphère publique. Les blogueuses mode et beauté ainsi que les artistes, politiques et journalistes ont commencé ce travail, il faut le continuer sur les autres aspects de la vie qu’il s’agisse de l’emploi, des loisirs, du couple, de entrepreneuriat, des arts, etc.

 

Ouvrir la voix, extrait du film de la conférence.
Ouvrir la voix, extrait du film de la conférence.

Prenons la parole, elle nous appartient aussi.


L’hommage émouvant de la réalisatrice martiniquaise Euzhan Palcy à André Brink.

Euzhan Palcy, photo Wikipedia
Euzhan Palcy, photo Wikipedia

Nous avons appris ces derniers jours le décès de l’écrivain sud africain anti-apartheid André Brink.

Son roman  » Une saison blanche et sèche » avait été porté à l’écran par Euzhan Palcy qui fut ainsi la première réalisatrice noire à être produite par un studio hollywoodien.

Mon cher André, merci pour ta confiance et ton amitié indéfectibles au cours de toutes ces années.

Je garde le grand souvenir de cette projection d’ « Une Saison Blanche et Sèche » en Martinique où tu as réalisé deux de tes rêves les plus chers : Assister à une projection du film avec un public noir et c’est en Martinique tu en as fait l’ultime expérience.

lire le texte complet sur le compte Facebook d’Euzhan Palcy

 

 

 

 

 

 

 

« Une saison blanche et sèche  » est le second film d’Euzhan Palcy, le premier étant  » Rue Case-Nègre « , adaptation du roman de Joseph Zobel, qui dépeint la situation des martiniquais noirs dans les années 30.

La réalisatrice a été également réalisé et produit le téléfilm  » Le combat de Ruby Bridges  » qui met en scène la vie de celle qui fut la première enfant noire américaine à intégrer une école pour enfants blancs. C’était en 1960 et les Etats-Unis étaient encore en pleine ségrégation.

Ruby Bridges

 

sources

Euzhan Palcy, cinéaste: « J’ai une vie riche… », Outremer le mag

Biographie d’Euzhan Palcy, Africulture

Archives d’Outre-mer – 1989, interview de la réalisatrice martiniquaise Euzhan Palcy (2e partie), Outre-mer 1ere

Euzhan Palcy, réalisatrice d’une saison blanche et sèche, par @Mrsxroots

Afrique du Sud: décès d’André Brink, écrivain engagé contre l’apartheid, L’Obs


Découverte musicale : Sara Rénélik, chanteuse haïtienne par @PoMMeRis

La twitta et blogueuse haïtienne Doris L. Basquiat met régulièrement en avant (et avec passion) les artistes de son pays. Elle souhaite aujourd’hui nous faire découvrir l’un de sous coups de cœur, la chanteuse haïtienne Sara Rénélik.

Pour suivre Doris : twitter @PoMMeRis  / tumblr pommeris.tumblr.com

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Et la voilà dans toute sa splendeur la première reine haïtienne dont je veux vous parler aujourd’hui. Elle s’appelle Sara Rénélik et je l’ai découverte en 2008, un soir au parc historique de la canne à sucre à Port-au-Prince lors du concert 8 fanm kanpe pou 8 mas (8 femmes debout pour le 8 mars). Concert organisé par le ministère à la Condition féminine, qui a voulu marquer la journée internationale de la femme par ce beau concert avec 8 divas de la musique haïtienne, du terroir comme de la diaspora.

Elle était comme une douce énergie qui flottait sur la scène et qui enveloppait toute la foule. J’ai eu la chair de poule pendant toute sa performance. Danseuse, chanteuse et chorégraphe, Sara Rénélik a reçu le prix du MAESTRA SOCAN/SODRAC en 2005 qui encourage les femmes en musique et le prix de Musique folk canadienne en 2007 après la sortie de son album AUDE sorti en 2006.

De plus, elle participe à beaucoup d’événements où la cause des femmes occupe la première place en Haïti comme au Québec. Et la liste des prix et de ses activités augmente au fil du temps. Depuis un certain temps, elle se consacre à la défense des causes de la femme et se rapproche beaucoup de sa terre, Haïti.

page Facebook de Sara Renelik
page Facebook de Sara Renelik

Je ne saurais décrire par un seul mot le style de son album AUDE que j’écoute en boucle par temps gris ou ensoleillé. Mais ce qui est clair, c’est que la musique traditionnelle haïtienne est bien la base de ce projet. Elle mélange donc les rythmes du vaudou et world music, je vais prendre le risque de décrire son cd ainsi. La douceur de sa voix et la variété qu’elle ouvre à travers son oeuvre sont extraordinaires. Elle chante en 3 langues : français, créole, espagnol.

Le cd commence par un chant de nettoyage comme j’aime le dire. 

LAISSER ALLER nous prépare à l’écoute de l’album en nous aidant à nous relaxer et entrer en harmonie avec la nature. Ensuite arrive SA VA KONSA des petits plaisirs qui font que nous allons bien (les enfants et les grandes personnes qui jouent ensemble, la chaleur du soleil). Puis bien sûr FEMMES qui est un hymne à toutes les femmes du monde.

Je vais sauter quelques musiques et aller vers la chanson LES ARTISTES dans laquelle elle parle de son expérience en tant qu’artiste. Elle réclame la liberté des artistes, que le monde les laisse évoluer comme ils le veulent, pour finir avec une liste de personnages importants dans l’histoire du monde : artistes, héros de l’indépendance d’Haïti, etc., et par cette phrase :

le monde ne sera sauvé que par des insoumis.

Bien sûr une telle femme ne saurait ne pas parler d’amour, c’est donc ainsi que l’on a BONNE NOUVELLE, la chanson de l’amour fraternel “Aimez-vous les uns les autres !”.

RASANBLEMAN. Voilà donc une musique haïtienne avec tambour et toute l’énergie qu’il faut pour se sentir bien, remaniée par Sara certes, mais toujours bon de l’entendre. De plus, après avoir partagé tout cet amour, vécu ce bien-être, pris connaissance de sa philosophie, elle laisse un grand rappel :

Ayiti se manman libète si l’ tonbe l’a leve ! 

Haïti est mère de la liberté, si elle tombe elle se relèvera.

Pour votre plaisir cher.-es lecteur.rices :

AUDE : https://itunes.apple.com/fr/artist/sara-renelik/id206476276 [ITUNES]

Sara Rénélik – Aube [SPOTIFY]

Concert avec introduction sur l’histoire non racontée de l’île Haïti-St Domingue (en espagnol)

Page Facebook de l’artiste 

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Merci à Doris pour ce partage, je ne sais pas pour vous, mais cela m’a donné très envie de découvrir l’oeuvre de Sara !


Zuri, 3 ans : « Ne me touchez que si je vous y autorise »

Staceyann Chin se décrit comme une femme née en Jamaïque, vivant à Brooklyn (Etats-Unis), lesbienne, écrivaine, poétesse, activiste politique, performeuse et mère célibataire. Cette brève description donne un rapide aperçu de sa forte personnalité et de ses engagements.

Elle a donné naissance en 2012 à une petite fille nommée Zuri et cette dernière est bien partie pour reprendre le flambeau du militantisme.

Toutes deux ont lancé sur YouTube la série Living Room Protest (manifestation de salon) dans laquelle elles s’expriment sur les sujets qui leur tiennent à cœur. C’est surtout Zuri qui, du haut de ses 3 ans, affirme avec force (et mignonitude je dois être honnête) ses convictions.

Et le 3e Living Room Protest est très clair :  Zuri demande que l’on ne la touche pas à moins d’avoir recueilli son accord.

Zuri et sa mère Staceyann Chin
Zuri et sa mère Staceyann Chin

Elle a parfaitement intégré que notre corps nous appartient, d’ailleurs à un moment de la séquence on l’entend demander à sa mère si elle peut la toucher. Après que sa mère l’ait accepté, Zuri lui caresse délicatement la main.

Le côté adorable de cette vidéo ne doit pas empêcher de comprendre le message diffusé : les enfants ne sont pas des poupées et leur consentement compte.

 

 

J’adore les enfants. J’aime les bisouiller, leur faire des câlins et rire avec eux. Mais il ne me viendrait jamais à l’esprit de le leur imposer. De la même manière, quand je rencontre des enfants je leur dis toujours « bonjour » (jusque-là rien d’anormal) et demande si je peux « avoir un bisou ». Si l’enfant refuse de m’embrasser, je demande si moi je peux lui faire un bisou (d’ailleurs en y repensant cela revient à insister aussi je vais arrêter). Si l’enfant refuse, cela ne me pose pas de problème.

Je ne le vois pas comme un affront ou un manque de politesse, je ne suis ni vexée ni indignée et je ne remets pas en question l’éducation des parents.

Malgré tout, ils grondent souvent les enfants aussi je leur dis que ce n’est pas grave et qu’elle ou il n’a pas à embrasser ou à l’être de force.

J’ai moi-même différents souvenirs d’avoir dû embrasser des personnes (généralement adultes) alors que je n’en avais pas du tout envie. Dire bonjour est suffisant, j’ai trop de souvenirs de bises forcées avec des barbes piquantes, des haleines sentant le tabac ou des hommes qui me mettaient mal à l’aise pour des raisons que je n’identifiais pas encore.

Note : Staceyann Chin est une femme à connaître, nous aurons surement l’occasion d’y revenir.


La première gifle.

La première gifle part. Et elle revient. Encore et encore.

"Une femme battue c'est une vie brisée" Association pour la condition féminine et d'aide aux victimes (Acfav), Mayotte
« Une femme battue c’est une vie brisée »
Association pour la condition féminine et d’aide aux victimes (Acfav), Mayotte

Car la violence ne s’arrête pas là. D’ailleurs elle ne commence pas là non plus, précédée d’agressions verbales (insultes privées ou publiques…) et/ou psychologiques (destruction de l’estime de soi, maintien sous dépendance économique ou affective…) la première gifle est un nouveau basculement vers l’incompréhension, la solitude, le repli sur soi.

Comment comprendre que la personne avec laquelle on a décidé de faire sa vie puisse ainsi se transformer en bourreau ?

« S’il me fait ça, est-ce de ma faute puisque je l’ai choisi lui ? Est-ce que je l’ai provoqué ? »

« Je n’aurais pas du dire ou faire ça. Pourquoi ça m’arrive à moi ? »

« Si cela m’arrivait à moi, je partirai tout de suite. »

Ne dites pas cela car vous ne savez pas ce que sont les entreprises de destructions systématique, d’éloignement de la famille et des amis, la haine, les cris, les pleurs, les coups. N’ayez jamais à subir cela. Jamais. Car en plus de la douleur physique et psychologique, vous risqueriez de ne pas vous reconnaître et cela détruit tout autant que les coups et les insultes.

Partout dans le monde les femmes souffrent et meurent sous les coups de leurs compagnons. La moitié des féminicides est commise par un partenaire ou ex partenaire de vie et le duo viol/violences conjugales met plus en danger la vie des femmes jeunes que le cancer, les accidents de la route, la guerre et de paludisme réunis.

« Une femme sur trois est battue, victime de violence sexuelle ou autrement maltraitée par un partenaire intime au cours de sa vie. »

 1 femme sur 3.

  • quand vous êtes dans une foule, des dizaines de femmes ont subi ces violences.
  • quand vous êtes au restaurant, plusieurs femmes en apparence tranquillement attablées avec leurs compagnons souffrent.
  • dans votre immeuble, dans votre quartiers, plusieurs femmes sont violentées une fois les portes fermées.
  • dans une réunion de famille, avec vos tantes/oncles, cousines/cousins, frères/sœurs, mère/père… quelqu’un a besoin d’aide.

Soyons attentives et attentifs les uns vis à vis des autres, les coups tuent mais l’indifférence aussi.

Si vous avez un doute sur une situation, il y a de grandes malchances pour que vos doutes soient le reflet de la réalité. Parlez-lui, proposez-lui de l’aide, alertez les services de protection. Vous sauverez peut-être une vie.

sources

Quelques contacts pour aider les femmes en danger, annuaire réalisé par Afro-Fem (n’hésitez pas à signaler d’autres services d’urgence)
Quelle est l’étendue des violences faites aux femmes, ONU

Mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles : quelques faits et chiffres, ONU Femmes

FranceFemmes et hommes face à la violence, INSEE

Afrique